le net reproduit à l'infini l'expansion des galaxies lecture en abyme explosion graphique nous sommes entraînés dans le mouvement tourbillonnaire du numérique emportés par l'inflation scripturale une glose monstrueuse exégèse d'un flot d'universelle information pas seulement aller retour mais quatrième dimension de la communication jusqu'à se superposer reconstruire le monde lui-même vaisseau fou de la genèse sans fin ni début prolifération exponentielle du chaos vital réduit à une suite de 1 et de 0 le surplus innombrable conduisant au vide le trou noir de l'existant comme un miroir sans tain sans reflet ne reproduisant que le même du rien vitre glauque de la mort sans naissance le réel s'enroulant sur un méta-langage une guirlande de signes jusqu'à ne former qu'une spirale un essaim de la taille d'une tête d'épingle d'un micron cube une étincelle puis tout recommence la vie la mort en instantanée où le début ne se distingue pas de la fin ébloui de lumière fossile déchiffrée comme preuve de nous-mêmes l'espace dilaté à l'extrême dissout la temporalité dans un néant signifiant étoile naine sans densité le mot univers ne peut plus être prononcé obscène dans son échec renouvelé sa course vaine haletante dont nous sommes l'écume parlante capable tout de même d'embrasser en un seul flash un présent sans passé ni avenir se love dans une sensation de vertige seule vérité indécise en travers de la gorge halluciné de la pensée triomphante d'elle-même d'avoir auto-engendré le réseau le net reproduit à l'infini l'expansion des galaxies lecture en abyme explosion graphique nous sommes entraînés dans le mouvement tourbillonnaire du numérique emportés par l'inflation scripturale une glose monstrueuse exégèse d'un flot d'universelle information pas seulement aller retour mais quatrième dimension de la communication jusqu'à se superposer reconstruire le monde lui-même vaisseau fou de la genèse sans fin ni début prolifération exponentielle du chaos vital réduit à une suite de 1 et de 0 le surplus innombrable conduisant au vide le trou noir de l'existant comme un miroir sans tain sans reflet ne reproduisant que le même du rien vitre glauque de la mort sans naissance le réel s'enroulant sur un méta-langage une guirlande de signes jusqu'à ne former qu'une spirale un essaim de la taille d'une tête d'épingle d'un micron cube une étincelle puis tout recommence la vie la mort en instantanée où le début ne se distingue pas de la fin ébloui de lumière fossile déchiffrée comme preuve de nous-mêmes l'espace dilaté à l'extrême dissout la temporalité dans un néant signifiant étoile naine sans densité le mot univers ne peut plus être prononcé obscène dans son échec renouvelé sa course vaine haletante dont nous sommes l'écume parlante capable tout de même d'embrasser en un seul flash un présent sans passé ni avenir se love dans une sensation de vertige seule vérité indécise en travers de la gorge halluciné de la pensée triomphante d'elle-même d'avoir auto-engendré le réseau
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Robert Crémieux / Légendes / Clichy / vendredi 30 décembre 2011