Communiqué
Les négociations entre partenaires sociaux sur les règles de l’assurance-chômage s’ouvrent aujourd’hui avec, à la clé, de nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs. Ce débat aura des conséquences cruciales sur la vie quotidienne des chômeurs et précaires, peu représentés lors des négociations. Les organisations de chômeurs, précaires et intermittents souhaitent porter la voix de ceux que la société a privés d’un emploi décent. Nous n’accepterons pas d’être doublement victimes de l’insuffisance des politiques de lutte contre le chômage : nous demandons un revenu de remplacement juste et décent pour tous.
Nous déclarons inacceptable tout projet qui prévoirait de quelque manière que ce soit une baisse du montant et/ou de la durée de l’indemnisation des chômeurs.
Dans le cadre d’une négociation qui va décider des moyens de survie des chômeurs et précaires, ce sont les premiers concernés, qui, réunis en organisations, doivent être consultés.
Les chômeurs ne peuvent être ignorés plus longtemps ! Tout au long de ces négociations, nous ferons entendre nos revendications, qui reposent sur la justice, l’égalité, le respect et la solidarité ! Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone !
Inadapté aux réalités du marché du travail, le système de l’UNEDIC doit permettre un système d’indemnisation unique pour tous ceux qui sont sans emploi, avec une base au moins égale à 80% du SMIC. Cette réforme n’est pas une utopie, elle est réalisable avec un peu de courage politique. Indus, augmentation des temps partiels et des contrats courts, radiations… : il est urgent d’agir !
Un revenu, c’est un dû, un emploi, c’est un droit !
Communiqué des organisations :
MNCP, AC, APEIS, Recours-Radiation,
Sud Culture, Solidaires/Sud Emploi, FSU/Snu Pôle Emploi
**