« Nous avons changé l'Histoire. Nous sommes la clé de nombreuses municipalités et communautés. Nous sommes entrés dans leur monde et maintenant ils vont devoir nous écouter, qu'ils le veuillent ou non. Nous sommes en train de récupérer ce qui nous appartient.
Respirez un coup, fermez les yeux et sentez le changement. »
Podemos, lundi 25 mai 2015
Mariana Sanchez nous est revenue de Barcelone portée par le vent de la victoire. Il y a trop longtemps en Europe que les peuples subissent la loi des actionnaires et de leurs banques, ça fait du bien de constater que la résistance peut déboucher sur un rassemblement majoritaire. Du coup notre communiqué d’hier est devenu un tract. Impact sur la campagne électorale à Clichy ? Cela peut faire réfléchir à gauche. Jusqu’ici l’idée était plutôt au « tina » comme disait miss Thatcher (There is no alternative, il n’y a pas d’alternative). Ce qui s’appliquait aux politiques économiques et que le PS a traduit en « il n’y a pas d’autre alternative que le libéralisme et la loi du Medef ». À Barcelone et à Madrid, il y a désormais une majorité qui pense que d’autres politiques économiques sont possibles.
Mariana Sanchez nous a fait partager son enthousiasme
J’ai lu dans la presse du jour que M. Cambadélis craint l’émergence en France « d’un mouvement comme Podemos ». Ah que oui, il a raison de craindre. Mais la peur n’évite pas le danger, disait ma grand-mère. Le danger pour certains c’est que les classes sociales victimes de la crise sortent de leur attentisme et se rebiffent contre les politiques européennes et la course à l’abîme en matière d’environnement.
« Podemos » que j’ai traduit hier en clichois par « C’est possible », ce qui d’ailleurs d’un point de vue linguistique n’est pas totalement arbitraire.
La campagne électorale est l’occasion de ressortir nos propositions qui tranchent radicalement avec celles des autres listes. Un exemple qui me tient à cœur est celui de la circulation automobile. Clichy est pris en tenaille entre le Périph d’un côté, la voie du Quai de Seine et le transit infernal Paris – banlieue de Jean Jaurès, Martre et Leclerc. Prendre des mesures n’est certes pas simple mais nécessaire pour desserrer l’étau de l’excès de circulation automobile. Y compris en remettant en cause le Périph tel qu’il existe aujourd’hui. C’est une proposition sérieuse, envisagée par des urbanistes et engagée à l’étranger dans des cas similaires. À proximité des voies autoroutières, comme le titrait la semaine dernière l’hebdo Politis, « Respirer tue ». Tant qu’on est encore vivant il est encore possible de réagir.
Robert Crémieux
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