Le choix citoyen de la gauche et de l’écologie
Certains jours de campagne, j’ai l’impression que Clichy est dans une bulle. Entre deux réunions, deux distributions de tracts ou l’écriture d’un texte pour Clichy Citoyenne je relève la tête, je regarde les nouvelles qui nous parviennent du vaste monde et je ressens comme un décalage avec ce qui se passe dans la ville. C’est l’effet municipale partielle, d’accord. Engagé dans l’action politique à travers cette élection, je sais bien que d’autres enjeux se dessinent auxquels on ne participe pas vraiment. Par exemple, la campagne des élections régionales est bel et bien lancée mais elle s’arrête aux portes de Clichy, pour l’instant. Avec comme conséquences, des non-dits.
Sinon, ce mercredi est une sorte de veillée d’armes. Demain 11 juin les listes organisent leur dernières réunions publiques. Une occasion pour chacune de montrer ses muscles. Une ultime rencontre avant le jour du scrutin qui arrive à la vitesse d’un cheval au galop. On sent bien qu’il y a des crispations, attention, ça rigole moins. Enfin, chez les autres évidemment. Chez nous ça va. Les documents officiels sont arrivés dans les boîtes aux lettres. Vérification faite, la profession de foi de notre tête de liste est bienvenue (photo ci-dessus). Il faut avoir à l’esprit qu’elle a été écrite il y a plus d’un mois. Après une discussion collective qui s’est traduite pas un titre résumant bien notre positionnement politique : « Le choix citoyen de la gauche et de l’écologie ».
Notre campagne passe aussi un cap avec un second souffle qui arrive à pic. D’abord le quatre pages sur nos propositions sur les jeunes, qui complète bien le projet municipal. Et demain jeudi de nouvelles propositions et un projet dont nous parlerons à l’occasion de la soirée meeting. À J-4 on a encore de la ressource pour être créatif. Avec Clichy Citoyenne, c’est possible !
Post-scriptum : Dans Le Parisien du jour, la journaliste Anne-Sophie Damecour fait une présentation très équilibrée et honnête de la situation à Clichy. Compte-tenu de la complexité traditionnelle des embrouilles politiques de la ville, cela méritait d’être dit.
Robert Crémieux
@cremieuxrag
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