Ce mardi 15 novembre 2011, M. Sarkozy a redécouvert l'eau chaude. « Frauder, c'est voler », a-t-il déclaré à propos des fraudes sociales. Faut-il être président de la République pour proférer une lapalissade pareille ? Dans le même temps, il ressort son discours d'accusation des assurés sociaux. Après avoir plongé le pays dans le chaos en favorisant les actionnaires des banques et des grandes sociétés, il revient à ses boucs émissaires préférés : les fonctionnaires, les assurés sociaux, les chômeurs et les allocataires du RSA.
Ceux-ci ont décroché le gros lot : un travail obligatoire de 7 heures par semaine va être expérimenté dans quelques départements. La mesure est dérisoire et insultante. Dérisoire parce qu'elle ne permettra pas le retour à l'emploi des allocataires du RSA qui ne demandent que ça : un travail décent. Insultante parce qu'elle suppose que les allocataires se goinfrent au dépens de la société alors qu'ils vivent un drame social : celui du chômage de longue durée et de la précarité à vie.
Les organisations de chômeurs sont déjà montées au créneau sur ce sujet. Il est urgent d'entendre l'ensemble des syndicats, les responsables politiques et les candidats à l'élection présidentielle à gauche proposer leurs solutions et engager une action pour contrer la régression politique et sociale du sarkozysme.
Solidarités chômages
Mardi 15 novembre 2011
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