Goooood morning Clichy !
Une fois n’est pas coutume, ce dimanche matin ma chronique est publiée aux aurores. C’est dire que ce n’est pas le récit de la journée mais un avant-goût du programme.
Tout d’abord pour noter que j’en suis à la 24e chronique quotidienne. Et que ce qui a commencé un peu par hasard a pris une dimension inattendue. Je suis lu dans les chaumières clichoises. Merci à vous fidèles lectrices et lecteurs, comme on dit à la télé, et on me dit que vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux.
En forme pour le marathon du jour ? Comme d’hab’ les plus courageux seront sur le bitume à proximité du marché dès le point du jour. Et oui, l’exercice démocratique est devenu, particulièrement à Clichy, un parcours héroïque qui demande abnégation et endurance. À une semaine du scrutin, on peut tout de même noter que l’absence de deux des protagonistes habituels a un peu détendu l’atmosphère. Même si certains ne sont pas contents de ma chronique, mais bon, c’est la vie, on ne peut pas contenter la gauche et la droite à la fois.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’enjeu, au contraire. Vous imaginez la ville basculer à droite ? Vous imaginez la municipalité reconduite avec l’équipe de l’ex-maire sortant ? Moi, non. C’est pour ça que je m’échine dans la rue et sur le clavier de mon ordi pour que Clichy Citoyenne soit en tête au soir du premier tour. Je l’ai dit et je le redis, c’est le seul moyen pour, à la fois barrer la route à la droite revancharde et répondre aux aspirations de changement des Clichois. Oubliez les spéculations sur le second tour, une élection se gagne ou se perd au premier.
C'est possible à Paris, pourquoi pas à Clichy ?
Donc, aujourd’hui après la traditionnelle tract party devant la Mairie et le marché, vous êtes conviés à une grande randonnée qui l’après-midi va parcourir les berges de la Seine à Clichy. L’objectif n’est pas sportif mais il est à la fois festif et militant. Il s’agit de se rendre compte par nous-mêmes, in situ, de l’ampleur du gâchis dont sont responsables ceux qui depuis vingt ans sont restés sourds aux demandes des Clichois, dont je suis.
Le rendez-vous est à 13 h à l’entrée du Parc des Impressionnistes, à l’angle des rues Gustave Eiffel et du Bac d’Asnières. Après un pique-nique sorti du sac et partagé, en route (chapeaux, lunettes de soleil, boisson dans le sac à dos) pour la grande aventure, hélas pas très champêtre entre l’autoroute des quais et la Seine polluée. Mais c’est pour la bonne cause : qu’à l’avenir nous soyons en mesure de vraiment pique-niquer et lézarder au bord du fleuve.
Robert Crémieux
@cremieuxrag
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