Une équipe de Pôle emploi a fait un reportage sur les coulisses de Pôle emploi. Et la vidéo s'ouvre sur l'occupation d'une agence par le mouvement des chômeurs.
BFM TV : Chômage, ça craque !
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Une équipe de Pôle emploi a fait un reportage sur les coulisses de Pôle emploi. Et la vidéo s'ouvre sur l'occupation d'une agence par le mouvement des chômeurs.
BFM TV : Chômage, ça craque !
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Rédigé à 19:22 dans MNCP | Lien permanent | Commentaires (0)
Des chômeurs occupent une agence Pôle emploi à Paris
C'est vers 11 h 15 que quelques dizaines de militants d'associations de chômeurs, munis de sacs de couchage, ont investi l'agence Beaumarchais rue Pelée dans le 11e arrondissement parisien. Ils réclament un rendez-vous avec le premier ministre Jean-Marc Ayrault et un "fonds social d'urgence", a constaté une journaliste de l'AFP. Ils ont déployé une large banderole "Hollande, l'autre pays du chômage", en criant "le changement c'est pour quand ?".
Cette action menée par trois mouvements de chômeurs – AC! (Agir contre le chômage et la précarité), l'Apeis (Association pour l'emploi, l'information et la solidarité des chômeurs et des travailleurs précaires), le MNCP (Mouvement national des chômeurs précaires) –, avec le soutien de l'association Droit au logement (DAL) et des syndicats SUD et SNU, fait suite à une rencontre mi-mars avec le ministre du travail Michel Sapin, qui avait fortement déçu les associations de chômeurs. Dénonçant le "mépris de M. Sapin", elles ont demandé jeudi à être reçues par le premier ministre. "Nous ne bougerons pas d'ici", a assuré Zalie Mansoibou (MNCP).
Malgré les appels des associations à "accueillir les demandeurs d'emploi" présents, la direction de l'agence a décidé de reporter les rendez-vous. Mettant en avant un "problème de sécurité", la directrice a expliqué que les agents de Pôle emploi avaient "fait valoir leur droit de retrait", ne voulant pas "travailler dans ces conditions". Une "honte", un "scandale", "on n'empêche pas le travail des agents, tant s'en faut", "on n'est pas contre vous", ont lancé en réaction les militants associatifs.
via FO Pôle emploi Ile-de-France
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Rédigé à 10:19 dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
Jeudi matin 4 avril, 11 heures : environ 80 chômeurs et précaires occupent l'agence Pôle emploi Beaumarchais à Paris 11e. Avec les associations MNCP, APEIS, AC!, DAL et la participation de syndicalistes de Pôle emploi membres du SNU-FSU et de Sud emploi, ils réclament au Premier ministre Ayrault une rencontre pour discuter de mesures d'urgence que le ministre Sapin a récemment refusé de prendre en compte.
La direction de l'agence veut fermer les locaux. Les chômeurs demandent que le service se poursuive. Certains membres du personnel font valoir à juste titre leur droit de retrait.
Des militants organisent alors des rencontres avec les personnes présentes pour aider à débrouiller les dossiers des allocataires :
La directrice territoriale de Pôle emploi demande à discuter avec les manifestants. Jacques Henri Vandaele, président du MNCP répond : "On veut voir le Premier ministre !"
La précédente rencontre avec le ministre Sapin s'est, en effet, déroulée comme un dialogue de sourds, le ministre n'acceptant même pas de discuter des revendications portées par les associations de chômeurs.
L'occupation de l'agence Beaumarchais s'organise alors dans la bonne humeur :
Le ministère fait finalement savoir dans l'après-midi qu'il n'accepte pas le dialogue social avec les chômeurs et qu'il passe le relais au ministre de l'intérieur. Dès lors le dialogue social prend le visage de Manuel Valls et des CRS qui ne tardent pas à arriver et tentent d'investir les lieux :
Les manifestants refusant de sortir, ils seront finalement poussés dehors manu-militari. Puis refoulés sans ménagement jusqu'à la station de métro Beaumarchais.
Moralité : quand le mouvement des chômeurs et précaires veut participer au dialogue social pour discuter de mesures d'urgence (voir communiqué Téléchargement Jeudi 04 avril, ) il reçoit en réponse d'urgence les forces de police. C'est plus rapide d'expulser des chômeurs d'une agence de Pôle emploi que de lutter contre le chômage. Il faudrait attendre patiemment "l'inversion de la courbe du chômage" ?
Le communiqué du MNCP suite à l'action des CRS :
Téléchargement 130404_com_MNCP_2
Rédigé à 15:53 dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 10:40 dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
Intervention du MNCP à la réunion publique unitaire du jeudi 28 février 2013
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Je m'exprime ici au nom du MNCP et de tous les chômeurs et précaires.
Ils sont aujourd’hui les premiers à payer, et lourdement, les conséquences de la crise économique et sociale. Leur nombre a augmenté de plus de 1,5 million depuis 2008 et c’est une dizaine de millions de nos concitoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté.
En décembre s'est déroulée la Conférence contre la pauvreté. La décision du gouvernement qui en est sortie, à savoir une hausse dérisoire du RSA de 10% étalée sur tout le quinquennat, soit même pas une dizaine d'euros par mois chaque année, est un déni de la réalité de la pauvreté. En effet, la garantie d'un revenu décent reste l'élément essentiel pour sortir de la précarité.
Cette décision du gouvernement d'un budget pour la lutte contre la pauvreté de 2,5 milliards d'euros et seulement au terme du quinquennat, est choquante. Elle n'est pas à la hauteur du "choc de solidarité" attendu et nécessaire. Elle est d'autant plus choquante qu'elle suit la décision du crédit d'impôt de 20 milliards d'euros pour les entreprises, sans distinction de secteurs d'activité, plus ou moins confrontés à la concurrence internationale, et sans aucune contrepartie demandée en termes de création d'emplois.
C'est dans ce contexte que le 11 janvier dernier, trois syndicats salariés, CFDT, CGC et CFTC, sont parvenus à un accord avec les organisations patronales pour un compromis dit de "sécurisation de l'emploi" que d'aucuns voudraient historique.
Quatre mesures concernent plus particulièrement les précaires :
Le gouvernement propose simplement maintenant de transcrire l'accord dans la loi sans en changer une virgule : ce n’est pas acceptable !
Enfin, le Mouvement National des Chômeurs et Précaires se projette à l'étape suivante, la Conférence sociale de juillet 2013 et les négociations UNEDIC qui doivent se conclure à la fin de l'année 2013.
Trois chantiers doivent absolument être ouverts en urgence :
Comment faire pour éviter absolument qu'un chômeur n'arrive en fin de droit avec la seule perspective, au mieux, de 483 € par mois, ASS ou RSA ?
Il faut en urgence, relever le montant des minima sociaux de 250 €, ce qui n'a pas été fait dans le plan de lutte contre la pauvreté.
Il faut aussi en urgence :
Mais, en sus de ces mesures d'urgence, il convient également de penser à long terme à la refonte du système.
Cette refonte ne pourra se faire sans une répartition nouvelle et véritablement équitable du travail et des richesses qui permettra une relance plus que jamais nécessaire du processus historique de réduction du temps de travail.
Le Mouvement National des Chômeurs et Précaires, avec les autres associations de chômeurs et précaires, et d’autres organisations depuis près de 15 ans, revendique un seul système d'indemnisation pour toutes les personnes privées d'emploi. Ce système doit être unifié et universel pour clarifier et simplifier l'ensemble des dispositifs actuellement existants (ARE, ASS, RSA). Il doit aboutir à un système plus protecteur qui évite les ruptures continuelles actuelles.
Ce système unifié et universel d'indemnisation du chômage pour toutes les personnes privées d'emploi que nous appelons de nos vœux doit comporter un socle sans limitation de durée à hauteur de 80% du SMIC pour permettre à chacun de vivre dignement de façon autonome.
Telle est la proposition du Mouvement National des Chômeurs et Précaires pour sécuriser l'emploi, le parcours professionnel et de vie de tous les citoyens.
Nous demandons au collectif que nous formons aujourd’hui de prendre en compte cette proposition pour en débattre et l'intégrer à une future plateforme de revendications communes, valable pour une longue période et ce dès la prochaine Conférence sociale et avant les prochaines négociations UNEDIC.
Concrètement il s’agit de demander dès maintenant au Président de la République de mettre à l’ordre du jour de cette Conférence un système universel d’indemnisation des sans-emploi, mais aussi le lancement d’un processus de négociation pour une nouvelle RTT massive afin de réduire le chômage.
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Rédigé à 16:20 dans MNCP | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour la deuxième fois en six mois, en France, un chômeur en
conflit avec Pôle emploi s’est immolé par le feu, mercredi 13 février à Nantes.
Plusieurs ministres ont fait part de leur émotion devant ce « drame
effroyable ». C’est le moins que l’on puisse dire.
Mais on ne peut non plus oublier que cette tragédie était prévisible, qu’elle était annoncée et qu’il y a des responsables.
Le gouvernement, les partis politiques et les médias ne pourront pas dire : « nous ne savions pas ». L’immolation par le feu reste un acte exceptionnel mais le suicide des chômeurs à bas bruit est un phénomène devenu significatif et dénoncé comme tel. Le MNCP avait fait écho, dans son Rapport sur la situation des chômeurs paru en 2012, avant l’acte désespéré du mois d’août dernier, du cri d’alarme des épidémiologistes sur cette question. Et témoigné à de nombreuses reprises de la désespérance qui s’exprime au quotidien dans les permanences des associations de chômeurs. À ce jour, il n’y a pas eu d’accusé de réception de cette alerte de la part des pouvoirs publics, ni de Pôle emploi.
Sauf à considérer que le chômage est une fatalité contre laquelle l’action politique est impuissante et incompétente, il faut donc bien reconnaître qu’il y a des responsables à la situation actuelle. Nommons-les ! Pourront-ils prétendre qu’il ne savait pas qu’il y a depuis des années des centaines de milliers de personnes en « fin de droits » ?
À commencer par le directeur-général de Pôle emploi, Jean Bassères, nommé par Sarkozy pour faire la chasse au chômeur et mettre au pas le personnel de l’agence secoué par la fusion ANPE - UNEDIC. Non seulement il n’a pas changé l’orientation et le cahier des charges de l’assurance chômage depuis la fin de l’ère Sarkozy mais il est le fer de lance de la politique du déni. On l’a encore vu récemment sur le plateau de l’émission télé « Les infiltrés » nous expliquer sans rire que tout allait bien à Pôle emploi. Non monsieur Bassères, tout ne va pas bien et vous refusez d’entendre les représentants du personnel et de répondre autrement que par la langue de bois aux associations de chômeurs. Après le drame de Nantes, c’est le même refrain qui revient : « tout a été fait » par Pôle emploi pour éviter le drame. Mais alors il était, ils seront pour les prochains, inévitables ? Démissionnez monsieur Bassères !
À en croire les partenaires sociaux signataires de l’accord Unedic en vigueur, Medef et CFDT en tête, ce nouveau drame serait un coup de tonnerre dans un ciel serein ? Mais enfin, ce sont les syndicats signataires de la convention UNEDIC dictée par le Medef qui sont responsables de ce fait incontournable : plus de la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés et renvoyés aux divers systèmes de charité publique. Les associations confrontées au drame quotidien des SDF, dont le Collectif des morts de la rue, recensent une moyenne de près d’un mort par jour depuis le début 2013 ! Le chômage tue, pas seulement par suicide.
Depuis maintenant près d’un an, le gouvernement Hollande affirme avoir fait de la lutte contre le chômage sa priorité. Ce n’est ni nouveau, ni original. Mais le message adressé aux chômeurs est dans le même temps particulièrement négatif et désespérant : il s’agit d’inverser la courbe du chômage à l’horizon de la fin 2013. Et d’ici là, les chômeurs, ils font quoi ? Ils attendent des jours meilleurs ? Le retour improbable de la croissance ?
Par contre, au jour le jour, ils ne voient rien venir dans les objectifs, les moyens et les pratiques de Pôle emploi. Que fait, que dit Michel Sapin aux chômeurs et précaires en attente d’un plan d’urgence et d’une refonte de Pôle emploi ? Rien. Il a fait sienne la politique du profil bas, de la connivence avec tel ou tel des partenaires sociaux et pour le reste, les revendications des associations de chômeurs, moins on en parle, mieux on se porte. Rappeler une fois par mois, à l’occasion de la publication des chiffres officiels, et manipulés, du chômage que le gouvernement agit lui paraît bien suffisant. À quand une vraie confrontation, par exemple à la télévision, avec le MNCP ? À quand la prise en compte de l’urgence sociale et d’une rupture avec la malfaisance des dispositifs mis en place par les gouvernements UMP précédents ? À quand une grande initiative nationale afin de mobiliser les salariés, les chômeurs et précaires dans une grande politique concrète de création d’emploi et de réduction du temps de travail ? Si vous ne voulez pas, ou n’êtes pas capable, démissionnez monsieur Sapin !
Le Medef, quant à lui, tient la solution. Pour les salariés plus de flexibilité. Sur ce point, l’accord interprofessionnel Medef-CFDT-Hollande du 11 janvier comble ses attentes. Pour les chômeurs, le meilleur reste à venir : un retour à la dégressivité des indemnités chômage et l’éternelle chasse aux fraudeurs que sont en puissance tous les chômeurs.
Pour le Medef, hélas suivi par les syndicats signataires de l’actuelle convention UNEDIC, l’essentiel n’est pas de répondre à leurs attentes mais de réduire le coût de l’assurance chômage pour le patronat. Un coût qui pourtant à l’heure actuelle ne lui coûte guère : d’un côté le déficit de l’assurance chômage est financé par des emprunts auprès des banques et d’un autre côté le taux élevé du chômage exerce une pression considérable à la baisse sur les salaires, tant est forte la peur du chômage dans l’ensemble de la population.
L’actuel système soi-disant paritaire de l’UNEDIC est un trompe l’œil qui permet au Medef d’imposer ses vues sans coût férir à chaque renégociation de l’assurance chômage, toujours dans un sens défavorable aux chômeurs. Quand les syndicats non signataires auront-ils le courage de dénoncer cette imposture et d’engager l’action aux côtés des associations de chômeurs ?
Robert Crémieux
Rédigé à 07:26 dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans une lettre ouverte à Jean BASSERES, DG de Pôle emploi, le MNCP pose des questions précises sur la question de l'utilisation de l'APRE.
A ce jour en effet, Pôle emploi n'a ni démenti ni confirmé officiellement la non-reconduction de cette aide sociale au niveau national. La conférence sociale ouverte contre la pauvreté n'est qu'un écran de fumée si elle s'accompagne de mesures concrètes qui contredisent les intentions proclamées.
La lettre souligne ainsi :
En premier lieu, nous attendons de votre part une nouvelle communication qui insiste clairement auprès des agences de Pôle Emploi sur le maintien de l’APRE et la possibilité pour les agents de l’utiliser dans le cadre du retour vers l’emploi des allocataires du RSA.
En deuxième lieu, des reliquats à hauteur de 55 millions d’euros sont mentionnés dans les textes budgétaires de l’Assemblée Nationale, somme qui serait en réserve à Pôle Emploi et toujours disponible pour un usage direct. Qu’en est-il de ce montant et de son usage ?
En troisième et dernier lieu, nous déplorons la sous-utilisation de l’APRE, alors que son objet et sa destination était déjà tout à fait insuffisante. Il y a, semble-t-il un travail prévu, entre l’Etat et les Conseils Généraux, visant à la rendre plus efficiente et plus cohérente à l’échelle nationale. Le MNCP souhaite être associé à ce travail pour enfin permettre un accès vaste et facile des allocataires du RSA à cette aide.
Rappelons que 70 millions d'euros (15 M € 2013 + 55 M € de "trésorerie") ont été budgétés dans la loi de finances 2013 pour ce dispositif mais qu'à ce jour il n'est pas précisé comment cette somme va être dépensé. En ces temps de pénurie où on nous explique que les caisses sont vides, il importe de ne pas laisser cet argent dormir dans des lignes budgétaires fantômes alors que l'urgence sociale est criante. Nous attendons toujours les réponses...
Robert Crémieux
Téléchargement 130109_ltr_Bassères_APRE_def
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Rédigé à 13:01 dans POLE EMPLOI | Lien permanent | Commentaires (0)
Malgré les dénégations officieuses et embarassées du gouvernement et de la direction de Pôle emploi, - qui s'est bien gardée de démentir officiellement nos informations - il y a bien eu une circulaire envoyée à toutes les régions pour la "non reconduction de l'APRE".
Plusieurs agents de Pôle emploi ont choisi de témoigner (sous pseudo) dans les commentaires du blog de Michel Abhervé / Alternatives Economiques. En voici des extraits :
mabulle dit :
le 8 janvier 2013 à 21:06
je travaille à pole emploi en lorraine. notre direction régionale nous a transmis le mémo réglementaire numéro 67, émanant directement de la DG qui donne ces instructions :
[concernant la fin de l’aide personnalisée de retour à l’emploi (APRE) nationale, qui n’est pas reconduite pour l’année 2013, nous vous apportons les précisions opérationnelles suivantes :
1 // Toutes les aides APRE attribuées jusqu’au 31 décembre 2012 pourront être payées en 2013 avec les montants spécifiques applicables aux aides aménagées (AFAF, aide à la garde d’enfants, aides à la reprise d’emploi) et aux aides innovantes (aide au permis B et aide à la réparation de véhicule) ;
2 // A compter du 1er janvier 2013, ces aides ne peuvent juridiquement plus être attribuées, par contre les bénéficiaires RSA restent éligibles aux aides de Pôle emploi de « droit commun ».
3 // Le blocage au niveau du SI (système informatique) de ces attributions d’aides aménagées et innovantes dans le cadre de l’APRE sera effectif le 10 janvier 2013. Aussi, nous vous remercions de relayer dans votre réseau la consigne de ne pas attribuer ces aides au cours des 10 premiers jours de janvier.
4 // Concernant les stocks de formulaires d’attribution de ces aides (référence 62A, 160A, 163A, 301), ils devront être détruits dès le 2 janvier 2013 afin d’éviter toute attribution à tort.
5 // Le formulaire relatif à l’aide au permis B (référence 303) sera modifié en conséquence et mis en ligne sur l’intranet très prochainement. Les stocks papiers encore disponibles ne devront être utilisés que pour l’attribution de l’aide au permis B de droit commun (montant d’aide plafonné à 1200 €).]
alors, couac à tous les niveaux, suppression ou pas ???
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la fée dit :
le 9 janvier 2013 à 7:54
idem que mabulle en région Centre
et tout est passé à la poubelle sur çà on est à,jour
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baghera dit :
le 9 janvier 2013 à 9:09
idem en Bourgogne.
En fait je pense que toutes les régions ont bien été destinataires de l’instruction…
Et voilà. Le dossier n'est pas clos, même si la circulaire est depuis passée à la broyeuse. Saluons au passage le site "La fusion pour les Nuls" dont la disparition nous attriste beaucoup sans compter les infos utiles qu'il diffusait.
Concernant l'APRE, on attend avec impatience les prises de position officielles du gouvernement, de la direction de Pôle emploi et accessoirement, des syndicats associés à la gestion de Pôle emploi via l'UNEDIC.
Robert Crémieux
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Rédigé à 18:15 dans POLE EMPLOI | Lien permanent | Commentaires (0)
Suite
à la diffusion publique de la note de la direction régionale Ile-de-France de
Pôle emploi, « Non reconduction de l’Aide Personnalisée de
Retour à l’Emploi (APRE) », l’embarras
est de mise du côté de la direction.
Pas de démenti, mais suite notamment au communiqué du MNCP, celle-ci affirme qu’une nouvelle note sera prochainement diffusée. L’APRE n’est pas supprimée, affirme-t-on aussi bien du côté du gouvernement que de Pôle emploi.
De fait, le dispositif a bien été reconduit dans la loi de finances 2013 (contrairement à ce qu’affirmait la note de Pôle emploi). On peut y lire notamment :
« L’aide personnalisée de retour à l’emploi (APRE) est destinée à aider les bénéficiaires du RSA qui débutent ou reprennent une activité professionnelle (emploi ou formation), et doivent fréquemment, à ce titre, soutenir de nouvelles dépenses d’automobile, de garde d’enfants, de vêtements. L’APRE a vocation à permettre un traitement individualisé, notamment en ce qui concerne les aides à la mobilité. 15 millions sont prévus pour l’APRE en 2013, qui doivent permettre de maintenir un niveau de dépenses effectives de 70 millions, compte tenu des niveaux de consommation antérieurs et des réserves de trésorerie dont disposent les organismes gestionnaires de l’APRE. »
On comprend que dans un contexte de recherche d’économies budgétaires le gouvernement minore la contribution 2013 par un recours aux « réserves de trésorerie ». Mais on connaît suffisamment le problème du non recours aux crédits sociaux de la part des allocataires pour s’étonner qu’un dispositif ne fonctionne pas quand l’organisme chargé de la mise en œuvre ne fait pas preuve d’un zèle excessif pour sa publicité. Il serait par ailleurs fort étonnant que l’on voit réapparaître ces « réserves de trésorerie » à hauteur de 55 M € tout de même.
Plus étonnant encore est l’attitude de la direction de Pôle emploi. Il s’agirait d’une simple erreur de la direction régionale. Comment dans ce cas comprendre l’argumentaire de la note de Pôle emploi indiquant qu’il s’agit de : « Suivre et mettre en œuvre le plan d’action partagé (DE210) » ?
Erreur ou ballon d’essai de la direction de Pôle emploi ? Chacun jugera, sachant que celle-ci ne se signale pas par son aptitude à gérer au mieux des intérêts des chômeurs une situation ayant tendance à devenir ingérable au niveau des finances de l’organisme comme à celui des moyens mis en œuvre pour faire face aux missions. La circulaire révélée publiquement aurait pu rester ignorée en dehors de Pôle emploi pendant un certain temps. Dans ce cas, les formulaires du dispositif ayant été détruits (comme le précisait la circulaire) et l’information faite dans les agences autour de sa « non reconduction » auprès des agents et des demandeurs d’emploi, il aurait été facile de tirer comme conclusion que le dispositif est inefficace.
Le chômage continuant à augmenter et donc la pression sur les finances de l’assurance chômage s’accentuant, il est probable que cet épisode est amené à se reproduire. Sauf à créditer le gouvernement et Pôle emploi d’une détermination sur la question, dont déclarations mises à part sur « l’emploi, l’emploi, l’emploi », la démonstration n’a pas été faite à ce jour.
Robert Crémieux
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Rédigé à 18:14 dans POLE EMPLOI | Lien permanent | Commentaires (0)
C’est apparemment une banale circulaire interne de la direction régionale de Pôle emploi en Ile-de-France qui le révèle : une importante aide sociale destinée aux allocataires du RSA inscrits à Pôle emploi est supprimée à compter du 1er janvier 2013.
Sous le titre : « Non reconduction de l’Aide Personnalisée de Retour à l’Emploi (APRE) », la circulaire de Pôle emploi indique qu’il s’agit de tirer les conséquences de la loi budgétaire votée par l’Assemblée nationale pour 2013. Un paragraphe souligne en effet :
« La loi de Finance pour l’année 2013 n’a pas attribué de dotation pour le financement de ce dispositif. En conséquence, les aides applicables dans le cadre de l’APRE ne pourront plus être prescrites à compter du 1er janvier 2013. »
Mais la circulaire semble aussi indiquer qu’il ne s’agit pas d’un simple « oubli » du législateur, puisqu’il est précisé qu’il s’agit de « Suivre et mettre en œuvre le plan d’action partagé (DE210) ».
Si ces informations sont confirmées, elles éclairent d’une façon particulière les intentions du gouvernement et de Pôle emploi, en matière de lutte contre la pauvreté. Rappelons que le dispositif de l'Aide personnalisée de retour à l'emploi (APRE) a pour objet de prendre en charge tout ou partie des coûts auxquels vous devez faire face lorsque vous débutez ou reprenez une activité professionnelle (réf. sur le site Service public). Les modalités de cette aide sont fixées par les Conseils généraux mais c’est Pôle emploi qui enregistre les demandes et gère le dispositif.
Il est à noter qu’à ce jour les sites des services publics comme ceux des départements et de Pôle emploi continuent de présenter ce dispositif comme étant opérationnel.
L’affaire confirmerait s’il en était besoin que l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi entraîne une baisse du niveau des prestations institutionnelles qui leur sont fournis. Déjà en 1997 la suppression du fonds social des ASSEDIC alors que le chômage était au plus haut pour la période avait entraîné le mouvement social des chômeurs de l’hiver 97-98.
Robert Crémieux
Document : Téléchargement PE_FlashInfo_2012_FI167_APRE_(2)1
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Rédigé à 08:18 dans POLE EMPLOI | Lien permanent | Commentaires (0)